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Semaine 41 : Istanbul (4749 km).

jeansonalexis

Me voilà à Istanbul. Ville surprenante. Très étendue surtout. 4 jours pour joindre le centre-ville. Ça donne le temps d’observer tout cet urbain grouillant. C’est vraiment interpellant. Ressortir de cette traversée sans rien en tirer ne semble pas très sérieux. Voilà pour le moment les mots que j’ai tiré de cette treille turc.



« Sinon pour parler du présent, parlons en.

İstanbul surtout, grande ville qui s’étend de partout. Nous ne sommes pas sur le ressenti de Céline à propos de NY quand il disait dans son voyage au bout de la nuit que s’était une ville tout en hauteur. Mais il y a un peu ça quand même.

Je m’explique.


Quand je suis arrivé à Istanbul ces 4 jours ont été le prétexte d’observer. Du temps j’en avais. Malgré celui prit par mon rosaire, la prière perpétuelle, l’évangile du jour et tout le bouillon de mon jus de gamberge.

J’ai eu du temps pour regarder, voir, scruter. Les gens, le balais des automobiles, les bâtiments… bref tout ce qui glissait autour de moi alors que j’avançais vers le centre-ville de cette grande ville qu’est l’ancienne place du consulat français.


J’ai parfois eu l’impression de voir une ville en 3D où les bâtiments montaient au ciel penché par le biais des flancs de terrain arrondi. C’est comme si les turcs avaient rasé tout le naturel dépassant du ras de terre pour y construire encore et encore.

Au milieu file la route, grosse et large ou de chaque côté filent les moteurs à leurs occupations et ce sur plusieurs voies. De chaque côté donc car au milieu : on y trouve les voies de bus. Parfois dans ce balais moderne et vombrissant, les touches de couleur sont apportées par le jaune des taxis qui semblent se la jouer à la ricaine.

On est englouti dans cet urbain, entouré de collines de verre et d’acier. Parfois certains filent plus haut et au loin, le lointain vient dessiner un crénelé qui montre que la plus grande ville de la 17e économie mondiale veut se montrer à la hauteur des enjeux mondiaux. Ou peut être est ce une démonstration de force, il n’y a qu’à voir les énormes drapeaux turcs qui flottent. On en trouve tjs de plus gros. Plus on va vers le centre, plus ça claque au vent haut et fier. Le rouge éclatant appuie encore plus ce constat.


Je parlais un peu plus haut du constat de Louis Ferdinand. De cette vue des hauteurs urbaines pour la nouvelle York.

Istanbul c’est plus un truc qui se répand tout autour. D’ailleurs, la ville étend ses fondations des deux côtés du Bosphore. Partie européenne et asiatique. Je ne me rend pas compte encore de la différence. Mais je la verrai bien assez tôt. »


L’aventure continue. La Turquie pour l’instant. Chaque chose en son temps. Je sais que l’après Chypre reste incertain. Mais bon restons dans le moment présent. Le reste de la route en Turquie est déjà remplie de promesses mystérieuses quant aux horizons que je dépasserai. Et puis la situation semble changer de jour en jour. Voici quelques unes d’articles que je glane au fur et à mesure du temps pour m’informer de la situation fluctuante de la suite.



On verra donc…


Bonne semaine à vous et rdv la semaine prochaine pour la suite.

 
 
 

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